Couleur : le nom de la couleur de la peinture.
Nuance/Imitation : lorsqu’un de ces termes est associé au nom de la couleur, cela signifie que la peinture est élaborée à partir d’une imitation de pigment.
Irisation ou interférence : ces termes indiquent que la couleur est irisée ou présente
des reflets métalliques; elle a été élaborée à partir de particules de mica. De vraies
couleurs métalliques seront obtenues en mélangeant un médium acrylique avec des pigments en poudre.
Opacité : La mention « opaque », « translucide » ou « transparent » indique la transparence du pigment, soit la manière dont ses molécules absorbent puis reflètent la lumière.
Pigment : La plupart des étiquettes indiquent le nom commun du pigment et son
indice de couleur. Cette nomenclature internationale facilite la sélection des couleurs.
Si chaque manufacturier est libre de choisir et de modifier le nom d’une couleur, il doit
par contre utiliser ce système pour identifier les pigments qui la composent. En vous
référant à ces codes, vous serez toujours sûr de vous procurer le même jaune ou le même bleu, même si vous changez de marque.
Les deux premières lettres identifient la couleur (en anglais) :
PB = pigment bleu
PG = pigment vert
PR = pigment rouge
PV = pigment violet
PY = pigment jaune
PO = pigment orange
PW = pigment blanc
PBR = pigment brun
PBK = pigment noir
Les lettres sont suivies d’un numéro qui indique la composition chimique du pigment.
Ainsi, le bleu outremer est identifié par PB29 et le quinacridone magenta, par PR122.
Deux couleurs différentes peuvent provenir du même pigment lorsque l’on emploie
deux formes différentes de la même composition chimique. Par exemple, le PV19 de forme g est le rouge quinacridone et le PV19 de forme ß est le violet quinacridone.
Solidité à la lumière : elle indique la résistance de la couleur à son exposition à la
lumière, si elle pâlira ou se modifiera avec le temps. Il y a trois degrés :
- I (très résistant à la lumière),
- II (moyennement résistant)
- III (fugitif, ne pas employer à l’extérieur).
Certains manufacturiers utilisent parfois le terme « permanence » et les catégories AA (extrêmement permanent), A (permanent), B (moyennement permanent), C (fugitif).
Ton Munsell : ce système numérique détermine la position de la couleur par rapport à
d’autres positions fixes sur le cercle chromatique. Il peut être utile pour une sélection plus précise des couleurs.
Ton relatif : similaire au système Munsell, ce tableau indique (en anglais) vers quelle
autre couleur tend la couleur sélectionnée. Cela peut guider les mélanges en révélant que le bleu outremer, par exemple, tend vers le violet et non le vert.
Valeur : la valeur (ou ton) indique la clarté d’une couleur sur une échelle de 0 (noir) à 10 (blanc pur). Plus une couleur est pâle, plus sa valeur sera élevée.
Saturation : elle indique l’intensité de la couleur sur une échelle de 0 à 20. Plus la couleur est vive, plus l’indice sera élevé.
Toxicité : il y aura soit un sceau de non-toxicité (AP ou CP), soit un carré symbolisant la présence de pigments potentiellement nocifs. S’il y a un carré (sur les tubes de
cadmium ou de cobalt par exemple), lisez attentivement l’information fournie (produit irritant, agent cancérigène, etc.) et les précautions à prendre lors de l’emploi du produit.
Liant : il indique le type de liant utilisé pour fabriquer cette peinture; il peut s’agir, par exemple, d’une émulsion polymère acrylique.
Numéro du produit : les manufacturiers assignent un numéro à chacun de leurs
produits pour faciliter leur identification. Il est très utile pour commander des quantités
supplémentaires de peinture, car il assure d’obtenir le même produit.